Eva par Simon Liberati ont été vendues pour EUR 7,10 chaque exemplaire. Le livre publié par Le Livre de Poche. Il contient 224 pages et classé dans le genre Thèmes. Ce livre a une bonne réponse du lecteur, il a la cote 3.7 des lecteurs 554. Inscrivez-vous maintenant pour accéder à des milliers de livres disponibles pour téléchargement gratuit. L'inscription était gratuite.
Description du livre Eva : Exhibitionnisme indécent. - 14 internautes sur 14 ont trouvé ce commentaire utile.Exhibitionnisme indécent.
Par Feron Béatrice
Jamais deux sans trois, dit-on. Ce n'est pas Simon Liberati qui contredira ce proverbe, lui dont le chemin a croisé celui d'Eva à trois reprises avant qu'il fasse d'elle la femme de sa vie.C'est à la rentrée 2015 que j'entends Simon Liberati présenter son nouveau roman avec éloquence et passion. Il parlait de façon émouvante et prenante de l'amour qu'il vouait à sa compagne Eva Ionesco. Ce nom pique ma curiosité. A-t-elle un lien de parenté avec l'auteur de « La Cantatrice chauve » ? J'avais donc bien envie de découvrir ce livre, mais, prise par d'autres lectures, je ne l'ai fait qu'aujourd'hui, au moment où il est réédité en format poche.Un roman ? Non. Pas vraiment, puisque les personnages ne sont autres que l'auteur lui-même et sa femme Eva, à laquelle il voue une véritable passion. La route de Simon croise celle d'Eva en 1979. Elle n'est qu'une enfant de treize ans. Simon ne lui accorde pas trop d'attention apparemment. Mais apparemment seulement, puisqu'il s'apercevra ensuite que ses écrits sont tous influencés par elle, de façon plus ou moins inconsciente. Des années plus tard, il la retrouve enfin. Il ne la quittera plus.Simon Liberati prend (évidemment) fait et cause pour Eva qui a mené une vie affreuse. Toute petite, elle devient le jouet, la poupée vénéneuse d'une mère manipulatrice et abusive, qui transforme sa fille en modèle quasi-pornographique de ses photos sulfureuses.Je ne connais pas du tout cette histoire et n'ai pas encore vu, au moment de ma lecture, le film d'Eva Ionesco « My little princess ». Il me suffira de quelques images sur Internet pour avoir la nausée. Comment une mère peut-elle transformer elle-même sa propre enfant en petite aguicheuse et libertine ?Plus tard, devenue adolescente, Eva mène déjà une vie d'adulte dépravée. Enfin, après bien des vicissitudes, elle intentera un procès à sa mère.Simon Liberati nous la présente, accoutrée de déguisements aguicheurs et prenant des poses lascives devant l'objectif de sa génitrice qui la pousse toujours plus loin dans l'ambiguïté. Eva est rejetée par les enfants de son âge. Pire, elle est insultée, voire agressée. Simon Liberati entremêle dans son récit des épisodes concernant Eva avec ceux de sa propre vie, alors qu'il ne la connaissait pas encore réellement. Puis, il évoque le relation qu'il entretient avec elle, mélange d'adoration et de querelles homériques. Il retrace complaisamment le mal être d'Eva, ses opérations de chirurgie esthétiques, ses tentatives de suicide.Il trace d'elle un portrait physique loin d'être flatteur : « son nez, d'une pointe caractéristique, percé de longues narines évoquant immanquablement un tapir ou une prise électrique ». Je ne sais pas ce qu'en pense Eva, mais moi, cela ne me ferait pas plaisir!J'ai trouvé ce livre insupportable. D'abord parce qu'il cite quantité de noms dont il ne donne que l'initiale , et cela m'exaspère. Soit son ouvrage est un vrai roman, et alors il peut inventer n'importe quel nom, soit il veut nous prouver que, en dépit de la catégorie dans laquelle il le classe, il a bien écrit un témoignage, puisque tous ces gens existent réellement et qu'il ne peut pas révéler leur véritable patronyme.Son écriture est boursouflée, prétentieuse, tortueuse, confuse : « une fois la phrase écrite, récrite plutôt de la main du même homme, mais qui n'était plus le même, l'effigie s'était animée et voilà maintenant qu'elle me regardait avec les yeux d'autrefois. Non le regard de l'Eva d'autrefois sur moi, mais celui qu'autrefois j'aurais aimé voir posé sur moi par quelqu'un de pareil à l'Eva de la photo, vivant la vie de cette Eva-là. » Après avoir relu la phrase plusieurs fois et m'être offert une belle migraine, j'ai envie de lui dire : « pose ça là, on va trier ! » Si un élève soumettait une telle prose à son professeur, celui-ci lui reprocherait son style lourd et alambiqué. Il lui ferait corriger son texte. Mais sans doute ne suis-je pas assez intelligente pour voler à la hauteur des sphères dans lesquelles se meut Simon Liberati, puisqu'il dit : « le petit nombre de gens à avoir lu mon dernier livre ne me chagrinait pas, car je n'ai jamais cherché à séduire que l'élite. » Bon. Je me le tiens pour dit. Je ne fais pas partie de cette classe de lecteurs.Les idées alors sont-elles au moins séduisantes ? C'est sa vie qu'il étale à longueur de pages, avec fatuité et complaisance. Elle me paraît dissolue, inintéressante. Ce ne sont que beuveries, à tel point qu'il n'arrive même pas à se souvenir de ce qu'il a fait, drogues en tout genre sur fond de films pornos et de coucheries : « j'étais capable de coucher dans le lit de n'importe qui pour en savoir plus. Je n'avais aucun critère physique ou moral, la pauvreté, la richesse, la beauté ou la vieillesse ne me faisaient pas peur, hommes, femmes, tous m'intéressaient, j'aurais rêvé de vivre une histoire d'amour avec une guenon. » (Il se prend pour Léo Ferré?)Pour moi, ce livre est un étalage indécent de sa vie privée, un exhibitionnisme malsain qui ne vaut guère mieux que les poses obscènes imposées par Irina Ionesco à sa fillette de six ans.Pour faire bonne mesure, il recycle son journal intime dont il recopie maints passages, n'hésite pas à faire de la publicité pour ses précédents écrits en les évoquant sans cesse et énumère, de-ci, de-là quelques noms connus, pour montrer qu'il a des relations huppées (je suppose), mais dont le lecteur lambda (que je suis), ne saisit pas très bien quel rôle ils jouent dans l'histoire. Par exemple, il parle abondamment de Christian Louboutin. Est-il le jeune garçon qui fréquentait la même école qu'Eva et la prenait sous son aile ?Alors non, ce livre, je ne l'ai pas du tout aimé et j'estime avoir perdu mon temps. Certes, j'ai poursuivi mon effort jusqu'au point final, dans l'espoir de comprendre pourquoi la presse et les critiques en avaient dit tant de bien. Mais je ne saisis toujours pas. Pour ma part, j'aurais parfaitement pu m'en passer. Eva a été écrit par Simon Liberati qui connu comme un auteur et ont écrit beaucoup de livres intéressants avec une grande narration. Eva a été l'un des livres de populer sur 2016. Il contient 224 pages et disponible sur format . Ce livre a été très surpris en raison de sa note rating et a obtenu environ avis des utilisateurs. Donc, après avoir terminé la lecture de ce livre, je recommande aux lecteurs de ne pas sous-estimer ce grand livre. Vous devez prendre Eva que votre liste de lecture ou vous serez regretter parce que vous ne l'avez pas lu encore dans votre vie.
Par Feron Béatrice
Jamais deux sans trois, dit-on. Ce n'est pas Simon Liberati qui contredira ce proverbe, lui dont le chemin a croisé celui d'Eva à trois reprises avant qu'il fasse d'elle la femme de sa vie.C'est à la rentrée 2015 que j'entends Simon Liberati présenter son nouveau roman avec éloquence et passion. Il parlait de façon émouvante et prenante de l'amour qu'il vouait à sa compagne Eva Ionesco. Ce nom pique ma curiosité. A-t-elle un lien de parenté avec l'auteur de « La Cantatrice chauve » ? J'avais donc bien envie de découvrir ce livre, mais, prise par d'autres lectures, je ne l'ai fait qu'aujourd'hui, au moment où il est réédité en format poche.Un roman ? Non. Pas vraiment, puisque les personnages ne sont autres que l'auteur lui-même et sa femme Eva, à laquelle il voue une véritable passion. La route de Simon croise celle d'Eva en 1979. Elle n'est qu'une enfant de treize ans. Simon ne lui accorde pas trop d'attention apparemment. Mais apparemment seulement, puisqu'il s'apercevra ensuite que ses écrits sont tous influencés par elle, de façon plus ou moins inconsciente. Des années plus tard, il la retrouve enfin. Il ne la quittera plus.Simon Liberati prend (évidemment) fait et cause pour Eva qui a mené une vie affreuse. Toute petite, elle devient le jouet, la poupée vénéneuse d'une mère manipulatrice et abusive, qui transforme sa fille en modèle quasi-pornographique de ses photos sulfureuses.Je ne connais pas du tout cette histoire et n'ai pas encore vu, au moment de ma lecture, le film d'Eva Ionesco « My little princess ». Il me suffira de quelques images sur Internet pour avoir la nausée. Comment une mère peut-elle transformer elle-même sa propre enfant en petite aguicheuse et libertine ?Plus tard, devenue adolescente, Eva mène déjà une vie d'adulte dépravée. Enfin, après bien des vicissitudes, elle intentera un procès à sa mère.Simon Liberati nous la présente, accoutrée de déguisements aguicheurs et prenant des poses lascives devant l'objectif de sa génitrice qui la pousse toujours plus loin dans l'ambiguïté. Eva est rejetée par les enfants de son âge. Pire, elle est insultée, voire agressée. Simon Liberati entremêle dans son récit des épisodes concernant Eva avec ceux de sa propre vie, alors qu'il ne la connaissait pas encore réellement. Puis, il évoque le relation qu'il entretient avec elle, mélange d'adoration et de querelles homériques. Il retrace complaisamment le mal être d'Eva, ses opérations de chirurgie esthétiques, ses tentatives de suicide.Il trace d'elle un portrait physique loin d'être flatteur : « son nez, d'une pointe caractéristique, percé de longues narines évoquant immanquablement un tapir ou une prise électrique ». Je ne sais pas ce qu'en pense Eva, mais moi, cela ne me ferait pas plaisir!J'ai trouvé ce livre insupportable. D'abord parce qu'il cite quantité de noms dont il ne donne que l'initiale , et cela m'exaspère. Soit son ouvrage est un vrai roman, et alors il peut inventer n'importe quel nom, soit il veut nous prouver que, en dépit de la catégorie dans laquelle il le classe, il a bien écrit un témoignage, puisque tous ces gens existent réellement et qu'il ne peut pas révéler leur véritable patronyme.Son écriture est boursouflée, prétentieuse, tortueuse, confuse : « une fois la phrase écrite, récrite plutôt de la main du même homme, mais qui n'était plus le même, l'effigie s'était animée et voilà maintenant qu'elle me regardait avec les yeux d'autrefois. Non le regard de l'Eva d'autrefois sur moi, mais celui qu'autrefois j'aurais aimé voir posé sur moi par quelqu'un de pareil à l'Eva de la photo, vivant la vie de cette Eva-là. » Après avoir relu la phrase plusieurs fois et m'être offert une belle migraine, j'ai envie de lui dire : « pose ça là, on va trier ! » Si un élève soumettait une telle prose à son professeur, celui-ci lui reprocherait son style lourd et alambiqué. Il lui ferait corriger son texte. Mais sans doute ne suis-je pas assez intelligente pour voler à la hauteur des sphères dans lesquelles se meut Simon Liberati, puisqu'il dit : « le petit nombre de gens à avoir lu mon dernier livre ne me chagrinait pas, car je n'ai jamais cherché à séduire que l'élite. » Bon. Je me le tiens pour dit. Je ne fais pas partie de cette classe de lecteurs.Les idées alors sont-elles au moins séduisantes ? C'est sa vie qu'il étale à longueur de pages, avec fatuité et complaisance. Elle me paraît dissolue, inintéressante. Ce ne sont que beuveries, à tel point qu'il n'arrive même pas à se souvenir de ce qu'il a fait, drogues en tout genre sur fond de films pornos et de coucheries : « j'étais capable de coucher dans le lit de n'importe qui pour en savoir plus. Je n'avais aucun critère physique ou moral, la pauvreté, la richesse, la beauté ou la vieillesse ne me faisaient pas peur, hommes, femmes, tous m'intéressaient, j'aurais rêvé de vivre une histoire d'amour avec une guenon. » (Il se prend pour Léo Ferré?)Pour moi, ce livre est un étalage indécent de sa vie privée, un exhibitionnisme malsain qui ne vaut guère mieux que les poses obscènes imposées par Irina Ionesco à sa fillette de six ans.Pour faire bonne mesure, il recycle son journal intime dont il recopie maints passages, n'hésite pas à faire de la publicité pour ses précédents écrits en les évoquant sans cesse et énumère, de-ci, de-là quelques noms connus, pour montrer qu'il a des relations huppées (je suppose), mais dont le lecteur lambda (que je suis), ne saisit pas très bien quel rôle ils jouent dans l'histoire. Par exemple, il parle abondamment de Christian Louboutin. Est-il le jeune garçon qui fréquentait la même école qu'Eva et la prenait sous son aile ?Alors non, ce livre, je ne l'ai pas du tout aimé et j'estime avoir perdu mon temps. Certes, j'ai poursuivi mon effort jusqu'au point final, dans l'espoir de comprendre pourquoi la presse et les critiques en avaient dit tant de bien. Mais je ne saisis toujours pas. Pour ma part, j'aurais parfaitement pu m'en passer. Eva a été écrit par Simon Liberati qui connu comme un auteur et ont écrit beaucoup de livres intéressants avec une grande narration. Eva a été l'un des livres de populer sur 2016. Il contient 224 pages et disponible sur format . Ce livre a été très surpris en raison de sa note rating et a obtenu environ avis des utilisateurs. Donc, après avoir terminé la lecture de ce livre, je recommande aux lecteurs de ne pas sous-estimer ce grand livre. Vous devez prendre Eva que votre liste de lecture ou vous serez regretter parce que vous ne l'avez pas lu encore dans votre vie.
Le Titre Du Livre : Eva
Nom de fichier : eva.pdf
La taille du fichier : 19.51 KB
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